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André Boisclair élu chef du Parti québécois
«Lorsque nous sommes unis, tout devient possible. [...] Ce soir, plus que jamais, tout devient possible.»


André Boisclair

La foule hurle. Elle scande le nom du meneur. À la radio, on a du mal à entendre les commentaires de Pierre Maisonneuve et des autres commentateurs politiques.

Puis, c'est l'accalmie. Louise Harel est sur la scène, et va s'adresser aux militants. Un discours d'unité entre la gauche et la droite, entre les jeunes et les personnes âgées; un discours pour la souveraineté. Il aurait facilement pu être celui d'André Boisclair.

Et ont parlé la présidente du parti, puis la directrice de l'élection.

Et c'est venu le tour du vainqueur.

«Ce soir, plus que jamais, j'ai confiance en notre parti» a-t-il lancé à la foule. Les pieds bien plantés dans la scène, sans doute, André Boisclair était heureux. Il était confiant.

«À la prochaine campagne électorale, [...] le Parti québécois solicitera un mandat de tenir, le plus rapidement possible, un référendum» a-t-il assuré.

La question nationale ressort certainement à la fois de la course à la chefferie et de la soirée de couronnement.

André Boisclair a assuré que Pauline Marois aurait une place importante dans son éventuel gouvernement.

«Merci à vous, Bernard Landry, pour ce que vous avez fait, et merci, à l'avance, pour ce que vous ferez, encore. [...]
Imginez un Québec qui se fera l'ambassadeur de la paix, [...] l'ambassadeur d'une mondialisation plus humaine.»

«Il y a, dans nos espoirs, ni arrongance, ni triomphalisme. C'est pour cette raison que les prochains, nous devrons construire une coalition de tous les horizons. [...] Ce soir, au même moment que je me mets à votre service, [...] ce soir, je prends l'engagement de vous servir avec droiture, avec service, comme ils [les chefs du Parti québécois, de Lévesque à Landry] l'ont tous fait.»

«Le peuple québécois aura bientôt un nouveau rendez-vous avec l'histoire. Il appartient à nous d'en faire un rendez-vous réussi, en nous rendant responsables de faire la souveraineté du Québec.»

«J'ai la conviction qu'au lendemain d'un oui à la souveraineté, il n'y aura plus deux camps, mais des québécois solidaires qui voudront faire du Québec [un état] souverain.»

Je n'ai personnellement pas confiance en André Boisclair. J'aurais eu tendance, si j'avais été membre du Parti québécois, à appuyer Pauline Marois. Mais les militants ont choisi un leader éloquent.

Après ce discours, je reprends un peu confiance en cet homme qui dirige depuis ce soir une des deux grandes formations politiques du Québec.

André Boisclair a finalement pris position. On l'attendait.

Maintenant que c'est fait, tout laisse croire que les prochains mois seront mouvementés. Beaucoup plus intéressants à suivre, sans doute, que la course à la chefferie qui vient de se conclure.

«Ensemble», c'était le slogan du vainqueur. Il évoque un «nous» inclusif.

«Je me réjouie de la victoire d'André. Je le félicite. Et je peux lui assurer que, dans le travail qu'il aura à faire pour rassembler les gens du parti, il pourra compter sur mon appui. J'accepte donc le verdict des militantes et des militants du parti. Je demande à ceux et celles qui m'ont appuyé, aussi, de respecter ce verdict» a assuré Pauline Marois, sans répondre à aucune question, la voix laissant entendre une profonde déception. Humble, elle quitte la course la tête haute.
Ecrit par Paul-Maxime Corbin, le Mardi 15 Novembre 2005, 21:50 dans la rubrique Actualités.

Commentaires :

Christo
15-11-05 à 22:11

Ce qui m'a marqué, c'est le score beaucoup plus bas que prévu pour Richard Legendre. 7,5 %, c'est plutôt marginal pour un candidat qui espérait jusqu'à la toute fin obtenir son 15 % des voix.


 
Cpablo86
15-11-05 à 22:41

Re:

Si on reprend le compte des votes, je trouve que ce n'est pas très surprenant. André Boisclair a conservé ses 50 p. cent dès le commencement; madame Marois est passé de 20 à 30 p. cent.

Il reste 20 p. cent à distribuer entre les autres candidats. Que Richard Legendre en ait récolté 15 signifierait que les autres se soient partagé un simple 5 p. cent. C'eut été plutôt surprenant. Certains analystes politiques ne rejetaient pas l'hypothèse que Louis Bernard finisse la course coude à coude avec Legendre.

Richard Legendre était le remplaçant, en lice, de François Legault. Lui-même n'aurait peut-être pas réussi à avoir 15 p. cent. Et s'il les avait eu, ç'aurait été de justesse. Boisclair et Marois, quant à eux, étaient pressentis depuis longtemps comme aspirants à la chefferie, et ont donc pu compter sur une organisation plus solide. L'organisation de François Legault, dont a hérité Richard Legendre, avait sans doute été secouée par le retrait de son candidat, au début de la course.

Paul-Maxime.

 
Stunky
17-11-05 à 13:53

Un Chef ?

Au debut, je croyais en l'eloquence de Andre Boisclair, et de la jeunesse qu'il pourrait apporter au parti quebecois. Puis, suivant la politique de mon coin perdu de la Saskatchewan, je voyais de plus en plus un candidat qui repondait peu au question existencielle que le Quebec devra subir apres un Oui au referendum. Bien, il y a la souverainete, le gros point de tout le parti, mais que va-t-il nous donner ensuite ?

Andre est un homme cultive, je veux le croire, il a eu l'appui de la jeunesse tout au long de sa campagne. Il a demontre au Quebecois qu'il etait un homme normale avec ses "petites lignes blanches"; et il a demontre au gens une franchise en se declarant des le debut son homosexualite. Mais cela prouve-t-il qu'il est capable de gerer une province ou un futur pays ?

Enfin, j'ai bien hate de voir a present ses efforts afin de reprendre un parti mutile par une guerre de coups bas. Il m'a prouve sa maturite a ne pas repondre a des attaques inutiles et sans fondement.

Nico

P.S. : Desole que mon texte n'est aucun accent, clavier anglophone ;)

P.S. (2) : Felicitation pour ton blogue et ton premier texte, j'adore, continu!


 
Yourianne-P
01-12-05 à 20:44

une casserole vide

Oui il résonne, comme une casserole vide ! Il pourrait bien se la mettre sur la tête notre ami Boisclair. regardez ses réalisation(lesquelles?) alors qu'il était ministre de l'environnement. Ha oui, c'est vrai, j'avais oublié: il représente le renouveau (oui mais de quoi?) et il parle siiiiiii bien...


 
cpablo86
01-12-05 à 20:52

Re: une casserole vide

Il parle un peu comme l'annonceur météo dans La face cachée de la lune ;-)

Polo